lundi 12 mars 2012

Une semaine à Caye Caulker, Belize



The split, separation entre les 2 iles de Caye Caulker
Après avoir vadrouillé dans la péninsule du Yucatan pendant une semaine, appréciant ses ruines, ses résurgences karstiques, ses plages de sables fin sous les cocotiers et sa vie nocturne, nous sommes arrivés à Caye Caulker lundi dernier. L’arrivée à l’immigration au Belize donne un bon avant gout de l’ambiance dans ces iles, très relax, entre deux centres de plongée, des masques et tubas dans les bureaux, 2 questions, un regard sur le passeport et nous y voila ! Cette petite ile tranquille peuplée de 1200 habitants ne déborde pas d’activité, mais nous voulions nous y arrêter pour plonger ou faire du snorkeling. Notre première journée aura été très pluvieuse et venteuse, ce qui ne nous aura pas permis de sortir trop, juste faire un tour de canoë, essayer de pêcher et se prendre quelques bonnes saucées et gouter le rhum et la bière locale en terme d’activités culturelles.
Avant le départ pour la plongée masque
Le lendemain matin, nos masques et tubas sous le coude, nous étions prêts à affronter la barrière de corail et tous ces poissons pour la journée, néanmoins la météo ne s’annonçait pas meilleure, et il nous fallait trouver un tour qui nous emmène là-bas. Au final après quelques bonnes saucées et un petit tour, nous décollerons (en bateau), un peu tard, mais sous le soleil en direction de la plus vieille réserve aquatique du Belize, depuis 1987 ! La journée aura été vraiment impressionnante, nous nous sommes arrêtés sur 4 différents sites, nageant entre herbiers de posidonie, jardins de corail, bancs de sables et tapis de conches. Mais le plus intéressant reste la vie aquatique et d’avoir pu nager au coté de requins, tortues, raies Manta, poissons de plus d’un mètre, ou d’avoir la sensation de nager dans un aquarium entourés de poissons de 1000 couleurs, comme à Marseille, mais en un peu plus vrai.



Snorkeling around Caye Caulker, Belize from Rafael on Vimeo.


Snorkeling in Hol chan marine reserve from Rafael on Vimeo.


Ponctuée de ti-punchs et planteurs le retour se fera longeant les mangroves sur une mer d'huile à la recherche de crocodiles mais sans succès. 

Dernière plongée 

Les lieux du crime
De retour à l’hôtel on se prépare pour une sortie en canoë aller voir le coucher de soleil autour des restes de ti-punch. En montant dedans avec martin, on perd l’équilibre du coup je saute dans les 30cm d’eau pour pas finir le cul dans la flotte et retourne sur la berge. En marchant dans le sable, je sens que quelque chose me dérange au niveau du pied et en le soulevant je vois une flaque de sang sous mon pied et comme un coupure. Finalement il s’avèrera que c’est assez important et profond, Martin et d’autres partent donc à la recherche de l’infirmière du village, ou d’autres qui étaient en vacances dans un hôtel, mais en ce jour d’élections nationales, impossible de trouver quelqu’un pour nettoyer et réparer mon pied ! 


Martin s’y collera avec ses gants de chirurgien, ses compresses et sa pince à épiler, que la plaie soit à peu prés propre pour passer la nuit tranquille. Le lendemain on trouvera l’infirmière qui me recoud à raison de 5 points de suture sous le pied et entre les doigts de pieds, ce qui ne nous aidera pas à partir le jour même comme prévu… 

La coupure, apparemment bien plus profonde que ca



Dur dur l'operation
Apres le passage de l'infirmiere


Martin restera avec moi 2 jours de plus, mais mon pied ne se rétablissant pas si vite, et comme je le disais, l’ile ne débordant pas d’activités, il a pris la route de Tikal au Guatemala le samedi matin. 

Maintenant j’attend qu’il soit plus tard, que mon pied cicatrise, je partage le pas grand-chose qui m’entoure; ce petit monde composé de si peu, un banc de sable, des cocotiers, la mer et sa vie aquatique, quelques golfettes en guise de voiture, des vélos, mais déambuler pieds nus dans les rues de sable reste le plus agréable. Un si peu d’une grande richesse, sa barrière de corail bien sûr, au croisement entre la culture caribéenne, son rhum et ses curry coco; rasta, son reggae et son herbe; maya, ses pyramides et son maïs, qui sont bien loin mais qui se retrouve sur le morphotype de certains et bélizienne, je sais pas trop pourquoi si ce n’est peut être pour le mélange de ce tout. 
Les rues de Caye Caulker apres une averse
A tout ca se rajoute la « culture touristique » qui apporte certes une diversité mais nuit un peu à la culture locale. Un si peu qui tient à pas grand-chose, un ouragan, un tsunami la ferai disparaitre, l’ile a déjà été coupée en deux par le dernier ouragan, un développement touristique plus important la gâcherai. L’ambiance y reste très agréable, détendue, bercée par le reggae, réchauffée par le soleil, rafraichie par les averses et les embruns marin, les papilles gustatives stimulées par les épices, le citron, les odeurs de poulets et poissons grillés au boucanier dérivant au grés des vents. Je ne peux malheureusement apprécier cette ambiance qu’en partie, ne me déplaçant que très peu de l’auberge avec mon fauteuil roulant improvisé, un vélo sans chaine ! Je reste à l’auberge apprécie ce lieu fait par les gens qui l’occupe, où les ambiances changent avec le flux de personnes, assez chaotique et peu accueillante au premier abord, elle se transforme en un lieu chaleureux où l’on partage de bon repas au bout de quelques jours. 

L'auberge

Belizean Jerk fish



















Demain je l’espère reprendrais la route vers le Guatemala à Flores, retrouver Martin et tester dans quelle mesure je peux marcher et visiter le Guatemala, terre de volcans, jungles, pyramides et rivières qu’il sera peut être dur d’apprécier sans gravir des sommets traverser des forets ou dévaler des canyons ! 

Stay tuned !

Raf

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